Notre histoire est celle de trois « marraine la bonne fée ».
Il était une fois, sur les bancs d’une université suisse, Ariane, une étudiante qui enchaine les petits jobs pour survivre. Un beau jour, elle se voit octroyer une occasion exceptionnelle ; en un coup de baguette magique, une enseignante — que nous surnommerons la 1re marraine la bonne fée — remarque ses compétences et lui offre un travail aussi rare qu’exaltant. D’étudiante fantôme, Ariane se métamorphose en anthropologue professionnelle.
Elle sait que malgré ses diplômes c’est la chance — celle de rencontrer la bonne personne au bon moment — qui lui permet de pouvoir s’épanouir dans un domaine qui la passionne et en vivre.
Profondément reconnaissante, elle se dit que si un jour elle peut elle-même devenir l’une de ces bonnes fées, elle devra le faire.
Cette occasion ne se fait pas attendre : elle noue depuis quelques années une relation très amicale avec Prianka, une jeune femme brillante résidant dans un village au nord du Sri Lanka.

Malgré son intelligence et la qualité de ses études, Prianka reste soumise à une société dans laquelle peu de femmes peuvent espérer un avenir académique et professionnel. Ariane décide de lui payer des cours d’anglais et de l’aider à trouver un emploi au sein de son université.
Grâce à cette opportunité, Prianka découvre une nouvelle vie, se sentant à la fois reconnue et libre. Elle choisit à ce moment-là de perpétuer l’esprit des bonnes fées et offre gratuitement des leçons d’anglais aux enfants du village. Le bruit court à toute allure dans les masures alentour ; les mamans, survivant difficilement face à la crise économique qui anéantit le pays, se bousculent à la porte de Prianka. Elles espèrent voir ainsi leurs garçons et filles avoir leur chance. Alors que les cours ont commencé avec 5 élèves, ils sont maintenant 25 à travailler avec assiduité sous le regard bienveillant de Prianka et son enseignement ludique.
Impressionnée par la motivation des enfants et consciente de leur potentiel, Ariane décide de créer une association pour faire grandir ce projet. Elle cherche dès lors les financements, pour offrir aux enfants un cours de 1 h 30 par jour ainsi qu’un repas sain.
Le nom de notre projet — Panipanthu School — signifie « l’école boule de neige ». Cette dénomination symbolique a pour but de rappeler, à chaque enfant, qu’une action individuelle peut avoir un impact significatif et que l’entraide est le fondement des véritables changements dont le monde a maintenant besoin. Notre projet : réenchanter notre société à l’image des contes de notre enfance.